------------------------------------ Le mail que je t'enverrai jamais.
Tu vois probablement pas comment tu me rends dingue. Ton ignorance est pour moi ton pire des mépris. J'ai pas l'impression d'exister. Dois-je te rappeler que ça fait trois semaines que l'on s'est pas vu ? Je te demande pas de me sauter au cou, on sait tous les deux que c'est pas notre style de se comporter comme ça. Mais j'aurai aimé que tu me dises au moins un mot, un bonjour, que tu prennes de mes nouvelles.
Demain tu repars, et peu être tout ira mieux à ton retour. Je me force à penser positif pourtant je suis plutôt pessimiste comme fille. Je me permettrai pas de juger tes réactions, je les comprends.
Sans toi je ressens un vide. Un frère c'est pas rien, alors parle moi putain ! même si c'est pour me réclamer un briquet, me demander l'heure ou baisser le son de ma musique que j'écoute assez fort pour ne plus penser.
Tu te rappels lorsque je traversai le couloir juste pour te raconter mes dernières histoires? des trucs cons ( comme d'habitude), que l'on se parlait sur msn pour se dire " à table", alors que seulement trois mètre nous sépare. Même maintenant, on est séparé par un mur pourtant pour moi t'es loin.
Par moment j'ai envie de te parler de choses que tu ne soupçonne même pas de moi. J'ai l'impression que tu sais rien de moi. Combien de fois j'ai eu l'envie d'ouvrir cette porte pour tout, vraiment tout te raconter. Mais à chaque fois c'est la même chose. La boule au ventre, la peur que t'es une mauvaise image de moi.
J'ai mal.
Demain tu repars, et peu être tout ira mieux à ton retour. Je me force à penser positif pourtant je suis plutôt pessimiste comme fille. Je me permettrai pas de juger tes réactions, je les comprends.
Sans toi je ressens un vide. Un frère c'est pas rien, alors parle moi putain ! même si c'est pour me réclamer un briquet, me demander l'heure ou baisser le son de ma musique que j'écoute assez fort pour ne plus penser.
Tu te rappels lorsque je traversai le couloir juste pour te raconter mes dernières histoires? des trucs cons ( comme d'habitude), que l'on se parlait sur msn pour se dire " à table", alors que seulement trois mètre nous sépare. Même maintenant, on est séparé par un mur pourtant pour moi t'es loin.
Par moment j'ai envie de te parler de choses que tu ne soupçonne même pas de moi. J'ai l'impression que tu sais rien de moi. Combien de fois j'ai eu l'envie d'ouvrir cette porte pour tout, vraiment tout te raconter. Mais à chaque fois c'est la même chose. La boule au ventre, la peur que t'es une mauvaise image de moi.
J'ai mal.
à toi, R.